Compte-rendu de l’AG du vendredi 28 juin 2024
L’Assemblée générale extraordinaire s’est tenue en visio-conférence le vendredi 28 juin à 17h. Y ont participé 14 membres, tous anciens agents de l’ACCT ou de l’OIF. Mme Marie-Louise Akondjia assurait la présidence de la séance.
L’ordre du jour de cette réunion est le suivant :
- Point 1 : Information sur la convocation de cette Assemblée générale extraordinaire
- Point 2 : Finances et sources de financement
- Point 3 : Motivation de la candidature de Mme Toulemont au poste de présidente et définition de ses objectifs
- Point 4 : Proposition de date pour une prochaine Assemblée générale ordinaire
- Point 5 : Création de groupes de travail, sous l’autorité du bureau, chargé de réfléchir aux objectifs et à l’organisation de l’association
- Point 6 : Divers
Au tout début de la réunion, Danièle Toulemont donne lecture du message de Régine Lefevre, qui n’a pas pu se joindre à l’Assemblée, mais qui tenait à s’associer au renouveau du CADO afin « qu’il retrouve sa véritable vocation de rassembler tous ceux qui ont œuvré ou œuvrent encore au sein de l’OIF, mieux nous retrouver, mieux partager et mieux nous entraider au sein de cette grande famille francophone ».
Puis Monsieur Jean-Louis ROY, ancien secrétaire général de l’ACCT et de l’Agence de la Francophonie et membre d’honneur du CADO se réjouit de la relance de CADO dont il rappelle les objectifs :
- Réunir les anciens
- Assurer l’engagement du cœur et de l’esprit de tous
- Permettre le rayonnement du CADO et de la Francophonie grâce notamment à la récolte des fonds pour mener à bien les projets
Il assure qu’il apportera toujours son appui et accompagnera le CADO dans ses futures manifestations.
La présidente Marie-Louise Akondjia insiste sur l’appui que le CADO a reçu au moment de sa création, de la part du Président Abdou Diouf et de Clément Duhaime et c’est sans doute ces appuis qui ont permis la finalisation des trois projets de coopération menés par le CADO.
Point 1 : Information sur la convocation de cette Assemblée générale extraordinaire
La présidente, Marie-Louise AKONDJIA, rappelle les origines et les réalisations du CADO, notamment celui de réduire, par ses réalisations, la fracture entre les pays nantis et les pays en développement.
Le Président Abdou DIOUF et son Administrateur Clément DUHAIME ont vivement encouragé la création de
l’association en 2011.
En avril 2016, l’Assemblée générale a procédé à l’élection d’un nouveau Bureau, dont la Présidence a été confiée à Mme Annick AGBOJAN. Ce bureau n’a ni produit de compte rendu, ni commencé à fonctionner, ce qui a été le début de l’arrêt de l’Association, car plus personne ne la représentait officiellement.
Le CADO est resté muet de 2016 à 2024.
La présidente rappelle les 3 grandes actions qui ont été menées par le CADO et qui sont toujours en activité :
- Octobre 2013 : Ijambo à Rutana (au bénéfice des femmes du Burundi)
- Novembre 2014 : Maison des Sourires à Battambang (pour les enfants défavorisés Cambodge)
- Décembre 2015 : Réhabilitation de l’Ecole Emile Sarr de Saint-Louis du Sénégal pour rendre hommage au Président Diouf qui l’avait fréquentée.
Le bureau initial, ne voulant pas que le CADO disparaisse a décidé en 2024 de relancer l’association en envoyant un message de sensibilisation auquel plusieurs membres ont répondu. C’est dans cette logique, qu’une Assemblée générale Extraordinaire a été proposée pour constituer un nouveau bureau. Madame Danièle Toulemont a été approchée pour en assurer la présidence.
Les participants ont salué la persévérance de l’ancien Bureau et se disent heureux que le CADO reprenne vie et ils l’ont assuré de leurs encouragements. Ils ont fait état de leur satisfaction de retrouver les anciens collègues avec lesquels ils ont travaillé. Le moment s’avère bien choisi pour relancer l’association.
Les relations entre l’OIF et le CADO ont été abordées. Jusqu’en 2015, le CADO a reçu l’appui de l’OIF et toutes les demandes ont obtenu un avis favorable et bénéficié d’un véritable soutien de la part des responsables de l’OIF.
Etant donné que le CADO n’a plus eu d’activité depuis 2016, ces bonnes relations n’ont pas été entretenues, si ce n’est un message du Bureau initial pour la nomination au poste de Secrétaire générale en 2019 de Madame Louise Mushikiwabo. Aujourd’hui, il faut rétablir un lien de confiance et renouer les relations pour pouvoir avancer. Il faut restructurer, redynamiser et proposer un autre angle d’attaque pour que le CADO retrouve son rôle d’association d’anciens de la Francophonie, qui a son adresse officielle au 19, avenue Bosquet.
Dans cette période où la Francophonie est la cible d’attaques importantes, les participants rappellent la volonté commune de se retrouver et d’être ensemble pour partager compétence et expérience autour de nouveaux projets et apporter leur point sur le devenir de la Francophonie.
Chacun insiste sur l’engagement nécessaire que doit avoir l’OIF. Si le CADO doit continuer d’exister, c’est l’OIF qui devrait se tourner vers l’association pour solliciter l’expertise des anciens. Un lien de confiance doit se mettre en place pour déterminer le futur de l’association, qui ne peut se limiter à être une réunion d’amis.
Lors du débat, certains participants expriment leurs craintes, alors que les budgets fondent, que la gouvernance actuelle de l’OIF ne soit plus intéressée par cette association et ne la soutiennent plus. Mais il est rappelé qu’aucune demande ne leur a été faite et que cette conclusion est surement prématurée. Si l’expertise que représentent les membres du CADO n’est pas reconnue, malgré l’importance que revêtent leurs réseaux, il faudrait que le CADO évite d’apparaitre comme une association quémandeuse et définisse des objectifs communs qui tournent notamment autour de la mémoire et soit le creuset d’expériences.
Point 2 : Finances et sources de financement
Jean-Claude CREPEAU, trésorier estime qu’il revient aux membres du CADO de rétablir les liens qui étaient excellents jusqu’en 2015.
Puis il poursuit en présentant l’état de la situation financière.
Il rappelle les 3 sources de revenus dont bénéficiait le CADO :
- Cotisation des membres : cotisation ordinaire fixée en 2011 à 15 euros et cotisation de soutien d’un montant de 50 euros. En 2015, le CADO comptait environ 120 membres actifs, ce qui représentait un apport d’environ 2500 euros de recettes annuelles, ressources largement suffisantes pour couvrir le fonctionnement régulier, c’est à dire la communication avec les membres et les partenaires, l’animation d’un site internet et des réseaux sociaux, l’assurance responsabilité civile, l’organisation des manifestations caritatives, ….
- Partenariat de l’OIF : de 2011 à 2015, l’OIF a toujours accompagné le CADO dans la réalisation de son plan d’action. Les trois opérations mises en place, au bénéfice des femmes du Burundi, des enfants défavorisés du Cambodge et des élèves de l’école primaire de Saint Louis du Sénégal ont bénéficié d’un financement de l’OIF compris entre 5 et 10 000
- Manifestations caritatives : diners de gala organisés pour chacun des projets, tombola avec des lots donnés gracieusement par des fournisseurs de l’OIF et sponsors qui permettaient de dégager des bénéfices
Le CADO avait réussi à dégager près de 25 000 euros pour mener les projets au Burundi et au Cambodge et 60 000 pour le Sénégal. Il reste en caisse 29 000 euros, ces fonds ont été dégagés grâce à une gestion rigoureuse axée sur le seul bénévolat, à l’appel de personnes locales et grâce aux relations personnelles qui ont permis de faire des opérations à coût réduit. Il est enfin rappelé que les membres du Bureau n’ont jamais été rémunéré et que les frais afférents pour participer aux inaugurations ont été à leur charge.
Cette somme de 29000 euros est donc disponible pour investir dans un Plan d’action que le nouveau Bureau pourrait mettre en place.
L’assemblée a approuvé ses comptes.
Point 3 : Motivation de la candidature de Mme Danièle TOULEMONT au poste de Présidente et définition de ses objectifs
Sachant que Madame Danièle TOULEMONT avait repris du service avec la Présidence des OING de la Francophonie, les 3 membres du Bureau qui restaient l’ont approchée pour l’informer de la relance du CADO et lui proposer de faire partie du bureau en tant que Présidente. Après une longue séance de travail, à laquelle Mme Michèle MARCADIER s’est jointe, il a été convenu de convoquer une Assemblée générale extraordinaire pour désigner un nouveau bureau et lui donner la légitimité d’un bureau élu. Elle a proposé de mettre en place 2 ou 3 groupes de travail pour réfléchir sur les nouveaux objectifs et autres moyens de fonctionnement. Après ce travail, lors de l’Assemblée générale ordinaire, le CADO pourra réellement avancer et ainsi se rapprocher de l’OIF ou des opérateurs, ou tout autre organisme susceptible d’être intéressé.
Elle est persuadée qu’avec tous les talents réunis au sein du CADO, une véritable structure se mettra en place et que des objectifs et un plan d’action se dégageront. Elle se propose d’approcher certaines des associations qui font parties des COING pour obtenir par exemple, un local, des aides dans différents domaines.
Elle invite tous les membres à relancer leurs réseaux pour obtenir des réponses positives. Chaque membre est invité à diffuser le bulletin d’adhésion auprès de ses anciens collègues et de l’envoyer à l’adresse mail suivante : info@cado-int.org.
Proposition du nouveau Bureau :
- Présidente : Mme Danièle TOULEMONT
- Vice-Présidente : Mme Marie-Louise AKONDJIA
- Vice-présidente : Mme Michèle MARCADIER
- Trésorier : M. Jean-Claude CREPEAU
- Secrétaire : Mme Dominique GIRAULT Le nouveau bureau est élu à l’unanimité.
Point 4 : Proposition de date pour une Assemblée générale ordinaire
La proposition de tenir une Assemblée générale ordinaire à la mi-novembre 2024 est acceptée à l’unanimité. Le bureau précisera la date exacte.
Point 5 : Création de groupes de travail, sous l’autorité du bureau, chargé de réfléchir aux objectifs et à l’organisation de l’association
Le nouveau bureau s’engage à mettre sur pied ces groupes de réflexion pour définir les structures et les objectifs du CADO restructuré. Ce travail de restructuration est essentiel pour se présenter devant les nombreux partenaires ou opérateurs. Plusieurs participants ne souhaitent pas siéger au sein du bureau mais s’engagent à ouvrir leurs réseaux au CADO.
Les recommandations ces groupes de travail pourront être présentés lors de cette Assemblée de novembre.
Point 6 : Divers
Il est rappelé les décès de Michel Lucier, Christian Latortue et Bernard Duhamel dont le militantisme pour la Francophonie est salué par l’Assemblée.
Il est enfin rappelé que deux de nos anciens collègues sont emprisonnés au Mali pour des motifs politiques. Cet exemple malheureux permet de faire un tour de table sur les aides que pourraient apporter les membres du CADO soutenus par leur réseau, dans le cadre de partenariat. Il est enfin souligné l’importance d’agir dans ces cas avec doigté et diplomatie.
Le CADO doit attirer l’attention de l’OIF, sur le fait qu’elle doit accorder la protection à ses anciens.
Il est enfin décidé que le nouveau bureau diffuserait la liste des contacts de tous les membres et que chacun s’engage à enrichir cette liste en fournissant les coordonnées des anciens de la Francophonie avec lesquels ils sont restés en contact.