Compte-rendu de l’AG du Mardi 20 mai 2025
L’Assemblée générale s’est tenue en visio-conférence le mardi 20 mai à 17h. Anciens agents de l’ACCT ou de l’OIF ou amis y ont participés. La présidente Mme Danièle TOULEMONT assurait la présidence de la séance.
L’ordre du jour de cette réunion est le suivant :
Point 1 : Présentation du Rapport moral
Point 2 : Point sur les finances
Point 3 : Proposition d’un Plan d’action :
- Groupes de réflexion sur les défis de la Francophonie
- Plateforme d’experts
- Labellisation et aide aux projets de développement
- Voyages dans les pays membres, organisation d’évènements et convivialité
Point 4 : Création de Groupes de travail, sous l’autorité du bureau, chargé de mettre en œuvre le plan d’action qui aura été décidé
Point 5 : Divers
Point 1 : Rapport moral de la présidente
- Relance du CADO : la présidente a annoncé la mise en place d’un comité de pilotage pour sa relance. De nombreuses reprises de contact avec des anciens collègues ont pu être enregistrées.
- Partenariat avec le FERAM : Le bureau du CADO a signé un partenariat avec l’association FERAM (Forum d’Echanges et de Rencontres Administratifs Mondiaux), nous permettant d’utiliser leurs locaux du 56 rue Gay Lussac et d’y recevoir le courrier. Une réunion amicale des collègues parisiens dans les locaux du FERAM a pu se tenir le 8 avril 2025.
- Rencontre avec la Diaspora Cambodgienne dans la perspective du prochain Sommet de la Francophonie.
- Aide à l’association du centre éducatif de Kep pour l’obtention d’une aide de l’OIF pour la mise à disposition d’enseignants de français dans la perspective du prochain sommet (aide obtenue).
- Aide aux prises de contact nécessaires pour la création d’une école privée francophone en Egypte (en cours)
- Rencontre avec l’ambassadeur du Cambodge, représentant du pays à l’OIF pour lui présenter le CADO et son expertise en vue du prochain Sommet.
- Communication
– Mise en place d’un groupe FB et d’une page FB.
– Présence active sur Linkedin
– Création d’un site : cado-int.org
Marie-Louise AKONDJIA continue de développer et d’améliorer le site internet avec le prestataire choisi ainsi que la page Facebook du CADO. Elle indique que le site permet de créer une base d’experts, de remplir le bulletin d’adhésion et de payer sa cotisation en ligne.
– Projet d’un premier diner débat sur la Francophonie le 17 juin et mise en place d’un calendrier de diners débats dans les locaux du FERAM.
- Projet d’Organisation de voyages de découverte dans les pays membres, en projet, Egypte, Cambodge, Bénin, Cameroun.
Daniele TOULEMONT présente deux nouveaux membres présents à la réunion : Djibril BA, un président d’association accréditée de Mauritanie travaillant avec les jeunes et Tarek BEN YOUSSEF de Tunisie, qui a un projet d’aide à la création d’entreprise.
Point 2 : Point sur les finances
Jean-Claude CREPEAU, trésorier du CADO présente les comptes et rappelle qu’à sa prise de fonction, le Bureau du CADO a hérité d’une trésorerie positive. Des dépenses (frais bancaires, achat nom de domaine, services internet bancaires, partenariat avec le FERAM, abonnement Mailjet, abonnement Zoom pro … etc) et des recettes (cotisations, droits d’auteurs cédés au CADO par le Président Diouf, intérêts sur livret A) ont été enregistrées en 2024 et 2025. A ce jour, la trésorerie du CADO reste largement positive.
L’assemblée a approuvé les comptes.
Point 3 : Proposition d’un Plan d’action
- Création de groupes de réflexion et de travail
- Manager un groupe de réflexion (Think Tank) sur l’avenir de la Francophonie.
- Mettre en place des groupes de travail pour animer les différentes actions du CADO.
Lors du débat, Xavier MICHEL souligne l’importance de l’indépendance vis-à-vis des institutionnels du groupe de réflexion et suggèrent d’impliquer des membres représentatifs de tous les secteurs géographiques de la Francophonie.
Danièle TOULEMONT encourage les membres à s’impliquer dans les groupes de travail. Un appel à candidature sera envoyé.
- Plateforme d’experts :
La présidente présente l’idée d’une plateforme d’experts pour apporter leur aide aux organisations de la société civile, aux institutions et gouvernements de la Francophonie, avec un système de validation et de rémunération flexible à organiser. Le CADO doit être indépendant de l’OIF et ce positionnement doit être clarifié comme le souligne certains membres. Un groupe de travail doit se constituer pour réfléchir aux différents aspects de ce projet : Recherche d’une plateforme numérique adaptée, système de validation des expertises, à distance ou en présentiel ? gratuite ou payante suivant les demandes ….
- Labellisation et aide aux projets de développement, rôle de facilitateur
- René OBAM NLONG propose une politique d’aide à la recherche de financements des projets :
Le CADO étant une association qui, par essence, a des moyens limités, il ne peut se substituer aux États et gouvernements membres de la Francophonie, ni à la société civile pour faire de la coopération en lieu et place de l’OIF. Le socle de la Francophonie reste le partage de la langue française, les activités de CADO doivent être orientées vers cette finalité.
S’il en es ainsi, CADO peut accompagner les acteurs francophones dont les populations en mettant à leur disposition les moyens qui promeuvent la langue française. C’est dans ce cadre que CADO peut se positionner sur l’éducation (réfection des écoles voire des institutions éducatives et pédagogiques, équipement des bibliothèques en fournissant des fonds documentaires en langue française, etc).
CADO peut également se positionner dans la mobilisation des ressources. Il existe de l’argent pour financer les activités de développement. Cet argent se trouve auprès des institutions de financement, notamment les banques de développement, les fonds de pension, les secteurs privés, Fondations (Bill Gates, Mo Ibrahim, Rockefeller, etc.), Institutions publiques de coopération (AFD en France, etc.).
Par sa notoriété, CADO peut aller chercher l’argent et utiliser son expertise en matière de conception, d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation ex-post des projets de développement. Les projets portant sur les nouveaux enjeux mondiaux (climat, intelligence artificielle) pourraient être prioritaires (même à titre symbolique ou pour attirer voire entrainer les bailleurs de fonds à court d’investissement).
CADO peut aussi mettre les acteurs francophones ayant des besoins de financement en contact avec les institutions disposant des financements oisifs. L’aspect médiation est aussi à développer.
- Tarek BEN YOUSSEF présente son projet d’aide à la création d’entreprise et les possibilités d’une collaboration avec les associations de patronat dans les différents pays.
- Voyages dans les pays membres, organisation d’évènements et convivialité :
- Réfléchir à des idées pour des activités conviviales et des moyens de collecter des fonds, par exemple organiser des soirées, des sorties culturelles.
- Organiser de diners débats sur les différentes problématiques de la Francophonie et de l’aide au développement.
- Poursuivre les contacts avec les institutions francophones au Caire grâce à notre adhérent Taimour MOSTAFA KAMEL pour l’organisation d’un voyage en Égypte en Novembre à l’occasion de la remise du prix Boutros BOUTROS GHALI, puis prévoir un voyage au Cambodge à l’occasion du Sommet.
Point 4 : Création de Groupes de travail, sous l’autorité du bureau, chargé de mettre en œuvre le plan d’action qui aura été décidé
Constitution des groupes de travail pour les différents projets et lancement dans les meilleurs délais.
Point 5 : Divers
- Créer une brochure ou un dépliant d’information afin de maintenir une communication régulière avec les membres sur les activités du CADO
- Envisager une révision des statuts de l’association avec un juriste pour d’éventuelles mises à jour, des statuts pour mieux correspondre aux évaluations actuelles du monde.
- Poursuivre les contacts avec le ministère des Affaires étrangères, rencontrer les fondations, les entreprises pour obtenir des financements.
- Réfléchir à l’intégration des autres opérateurs de la Francophonie dans l’organisation du CADO.
- Organiser un dîner-débat autour du livre de Christine DESOUCHES sur la francophonie et de celui de René OBAM NLONG autour du Franc CFA.
A la fin de la réunion, la Présidente donne la parole à Paula IONESCU pour présenter son projet de lancement d’une nouvelle plateforme de mise en réseau pour les anciens et actuels employés de l’OIF, visant à maintenir les liens amicaux et partager des informations.
Les participants soulignent l’importance de maintenir des liens entre les générations d’employés, de partager l’expertise et d’offrir un soutien aux personnes quittant l’organisation. Ils discutent de la complémentarité de cette initiative avec le CADO et suggèrent une collaboration.
La présidente propose d’organiser une réunion avec Paula et quelques membres du bureau pour discuter de cette collaboration.
CONCLUSION
La réunion a porté sur la relance du CADO, discutant de ses objectifs, de son positionnement et de ses domaines d’action. Il a été abordé la création d’une plateforme d’experts, le lancement de groupes de réflexion sur divers sujets liés à la Francophonie, ainsi que la mise en place d’un site web et la recherche de financements.
Il a été souligné l’importance de l’indépendance vis-à-vis des institutions et de la liberté d’action du CADO, ainsi que de la nécessité de rester dans la convivialité tout en apportant une réflexion sur les grands thèmes de la Francophonie.
La réunion s’est conclue par des discussions sur la communication entre les membres, la planification de la prochaine assemblée générale prévue dans un an et l’encouragement à tous de s’impliquer dans les futurs groupes de travail.
Danièle TOULEMONT
Présidente